jeudi 24 février 2011

Petit historique sur la TAZ issu du livre "TAZ" d'Hakim Bey





Utopies pirates :
"Au XVIII ème siècle, les pirates et les corsaires créèrent un "réseau d'information" à l'échelle planétaire : bien que primitif et conçu essentiellement pour le commerce, ce réseau fonctionna toutefois admirablement. Il était constellé d'îles et de caches lointaines ou les bateaux pouvaient s'approvisionner en eau et en nourriture et échanger leur butin contre des produits de luxe ou de première nécessité. Certaines de ces îles abritaient des "communautés intentionnelles", des micro-sociétés vivant délibérément hors-la-loi et bien déterminées à le rester, ne fût-ce que pour une vie brève, mais joyeuse" Page 7

Cette époque constitue donc la base de la TAZ et de son utopie de liberté. Les îles pas encore situées sur la map-monde constituaient un espace d'autonomie idéal pour les Boucaniers.
A la découverte de l'Amérique, certains colons tout juste arrivés adoptèrent le mode de vie des tribus indienne locales en quittant leur ancienne vie occidentale. L'action libératoire de leur vie. Avec les colons certaines tribus, notamment celles des caraïbes ont totalement fusionné pour devenir de petites sociétés autonomes, libres et égalitaires : les utopies pirates. Avec notamment des tributs comme les Moors et les Ramapaughs.

"Fuyant les terribles "avantages" de l'impérialisme comme l'esclavage, la servitude, le racisme et l'intolérance, les tortures du travail forcé et la mort vivante dans les plantations, les Boucaniers adoptèrent le mode de vie indien, se marièrent avec les Caribéens, acceptèrent les Noirs et les Espagnols comme égaux, rejetèrent toute nationalité, élirent leurs capitaines démocratiquement, et retournèrent à l'"état Nature""
Page 45

Cependant, les utopies pirates étaient éphémères étant donné leur totale inégalité aux yeux des empires occidentaux du XVIII ème siècle.

"Mais la plupart des utopies pirates étaient faites pour être temporaires ; en fait, les vraies "républiques" corsaires étaient leurs vaisseaux voguant."
Page 47





RAVANEL Benoît

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